LA CEDEAO (Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest), on le sait, surveille de près le processus de sortie de crise politique en Guinée-Bissau comme du lait sur le feu.
Les éléments perturbateurs sont notamment marqués à la culotte. Ainsi, après l'ultimatum lancé en marge du sommet de l'Union africaine (UA), l'institution ouest-africaine a choisi de jouer la fermeté en sanctionnant vingt personnalités politiques et du milieu des affaires. On retrouve, notamment, sur la liste noire de la CEDEAO, le nom d'Emerson Goudiaby Vaz, fils du président José Mario Vaz. Il faut rappeler que les sanctions qui sont infligées aux éléments perturbateurs, portent sur la suspension de leur participation aux activités de la communauté, l'interdiction de voyager et la dénégation de visas à leur encontre et à des membres de leurs familles, ainsi que le gel de leurs avoirs financiers, partout où ils se trouvent.
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