Congo-Brazzaville: La salle de classe ne saurait être un marché

Sans gêne aucune, certains enseignants du primaire, voire même du collège, que ce soit dans le public ou dans le privé, ont transformé des salles de classe en des espaces de vente d'aliments et autres denrées de toutes sortes. Une antivaleur qui ne dit pas son nom.

Et c'est parce que les descentes des inspecteurs pédagogiques sont annoncées et programmées d'avance qu'ils n'arrivent pas à saisir ces « enseignants, les enseignantes sutout », la main dans le sac. Pour ces enseignants, les quelques heures qu'ils passent en classe sont transformées en des moments de leur petit « business ». Encore que ce comportement ne dérange plus personne. En effet, les directeurs ou les surveillants passent bien dans les salles de classe et aperçoivent au coin ou à côté du bureau de l'enseignant, cuvettes et glacières dans lesquelles on y trouve des gâteaux, beignets, biscuits, croissants et jus en plastique. Curieusement, aucune interpellation de l'enseignant.

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