Déjà le 6 novembre 2017, certaines d'entre elles à savoir ACAT-TOGO, CEJP-TOGO, SADD, ensemble avec d'autres organisations de la société civile togolaise, dans un bloc de six OSC, interpellaient les différents acteurs de la classe politique togolaise sur les risques d'un basculement de la situation sociopolitique du pays, « dans un lendemain difficilement gérable » et à la nécessité d'ouvrir un dialogue franc et sincère entre les acteurs politiques et que les différentes revendications d'avant discussions soient versées dans les points à débattre.
Aujourd'hui, elles reviennent avec d'autres OSC, partageant les mêmes analyses de situation qu'elles, et bien attachées à leur rôle de neutralité et d'impartialité vis-à-vis des différentes parties en conflit, dans un nouveau groupe dit G7 (WANEP-TOGO, CNSC-TOGO, ACAT-TOGO, CACIT, REPSFECO-TOGO, CEJP-TOGO, SADD) pour livrer leur message au travers d'une lettre ouverte aux à l'endroit des parties prenantes au dialogue politique, précisément les Partis UNIR et de la Coalition des 14, « en vue d'un dialogue réussi dans l'intérêt supérieur de la nation togolaise ». Ces OSC saluent la première étape que viennent de franchir les acteurs politique, pouvoir et opposition, en ouvrant ce dialogue le 19 Février dernier et les premières mesures prises et qui, d'après elles, « n'a pas été aisée » et notent leur « engagement et détermination pour un Togo nouveau », même s'il a été donné d'« appréhender la charge émotionnelle et psychologique subie durant ces quelques jours ».
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