En quoi consiste cette expérience de coaching ou de formation que vous lancez au profit des candidates aux élections municipales tunisiennes ?
Après la révolution, je me suis dit que s'il y avait un espoir que les pays de la région avancent sur la voie de la démocratie, et la Tunisie en est un prototype, il fallait se reposer sur les femmes et sur les jeunes. Ce sont la grande partie de la société active, et les femmes ont un combat qu'elles mènent pour que leurs droits, égaux, soient reconnus et cela fait partie du combat démocratique. J'ai monté, en 2013, un projet qui s'appelle «Femmes leaders de demain». Nous avons sélectionné avec des associations partenaires dans les pays du Maghreb, le Maroc, la Tunisie et l'Algérie, ainsi qu'en Belgique -- parce que je crois beaucoup en l'échange -- cinq jeunes femmes de chaque pays et on a une équipe de coachs dont une Marocaine, une Tunisienne, une Algérienne et deux Européennes, qui ont travaillé avec ces vingt femmes, pendant un an.
...