« Les défenseurs des droits humains qui s'opposaient à des projets d'exploitation des ressources naturelles ou qui accusaient de corruption des représentants de l'État risquaient tout particulièrement de subir des actes de harcèlement, d'être arrêtés sur la base d'accusations forgées de toutes pièces ou de faire l'objet d'autres violations dans le cadre du système pénal » a-t-on tiré de l'extrait du bilan annuel d'Amnesty International.
Le rapport met en exergue ce qu'avait subi le militant écologiste Clovis Razafimalala. Ce dernier a été incarcéré pendant dix mois pour avoir dénoncé des faits relatifs aux trafics de ressources naturelles. Le cas de Raleva, lui-aussi, un militant écologiste a été rapporté par Amnesty International. « Raleva a été placé en garde à vue au poste de police de Mananjary, dans le sud-ouest du pays, après avoir remis en question la légalité des activités minières d'une entreprise chinoise dans la région de Mananjary 2.
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