Le Burkina Faso, qui a subi vendredi 2 mars une double attaque terroriste d'envergure dans sa capitale, est une nouvelle fois victime de son engagement dans la lutte contre le terrorisme et de sa proximité avec la zone de conflit. Le pays est aussi une base arrière de la coalition internationale en guerre contre les organisations jihadistes, d'où opère notamment la France, dont l'ambassade a été également visée par les attaques.
Pour l'heure, l'attentat qui a touché vendredi matin Ouagadougou n'a toujours pas été revendiqué. L'attaque qui a visé plusieurs sites a fait de nombreuses victimes. Le dernier bilan fait état de 8 morts et 80 blessés parmi les civils et les forces burkinabè et 8 morts parmi les assaillants, comprenant les deux groupes de quatre combattants à l'origine des attaques. La capitale avait déjà été victime d'attaques terroristes liées aux forces jihadistes en guerre dans les pays de la zone sahélienne et saharienne.
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