L'autre versant du manque d'évolution du championnat national réside dans la transformation de la compétition en une activité sur fond d'abandon progressif des grands principes, des orientations et où n'interviennent désormais que les inopportuns. Chose qui a conduit à faire du championnat une activité qui se plie à toutes sortes de pratiques étrangères aux champs des compétences et des valeurs sûres.
Le professionnalisme instauré depuis des années n'a pas favorisé les changements escomptés, et encore moins les progrès souhaités. Les plaies du passé sont toujours ouvertes. L'inaptitude et le règne de la médiocrité empêchent les uns et les autres à se fondre dans un cadre défini et à en façonner les règles. On imagine ainsi le gâchis causé par un tel manquement. Et l'on se rend compte que la patience devient aujourd'hui insoutenable. Une chose est sûre: la réhabilitation de la compétition n'est plus facile. On n'évolue pas en effet dans la facilité. Les contraintes surgissent de toutes parts dans des clubs qui ne sont plus que des clubs et dans lesquels il faudrait certainement être plus qu'un responsable, plus qu'un entraîneur, plus qu'un joueur !...
...