En lançant sa propre plate-forme électorale, l'ex-gouverneur du Katanga vient d'hypothéquer les chances de survie de la coalition créée à Genval (Bruxelles). Il a rappelé à lui tous ses affidés, au grand dam de son alter égo, Félix Tshisekedi, obligé de faire avec cette nouvelle donne.
Les grandes manœuvres politiques ont commencé dans l'opposition congolaise à près de dix mois des élections prévues d'ici à décembre. Une sorte de branle-bas est en train de s'observer au sein des partis politiques qui cherchent, d'ores et déjà, à mieux se positionner pour affronter les prochaines joutes électorales. L'heure est désormais aux alliances de toute sorte, même au-delà des bases idéologiques. Tout ce qui importe, c'est gagner ensemble les élections pour espérer avoir droit de cité au moment de la redistribution des cartes. Inévitablement, l'on tend vers la constitution de grands ensembles au sein d'une opposition plurielle qui n'a jamais trouvé la clé de l'unité pour faire bloc face à une majorité bien en place.
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