Certains étaient arrivés à Maurice en 2015, d'autres en 2017. Insatisfaits de leurs conditions de travail, ces Bangladais avaient préféré couper contact avec leur employeur et travailler au noir. C'était sans compter sur la vigilance des autorités mauriciennes qui ont procédé à leur arrestation. Trente d'entre eux ont déjà été déportés. Les 16 restants devront comparaître devant la justice à nouveau le 26 mars.
«Nous sommes arrivés au pays avec un permis de travail et nous avons déboursé une somme de Rs 200 000 à Rs 250 000 pour payer nos agents. Ils devaient nous trouver un emploi dans une compagnie», ont expliqué 11 de ces étrangers par le biais de leur interprète. Ces clandestins avaient été épinglés suivant une opération menée à St-Pierre, il y a une semaine, sous la supervision du responsable du Passport and Immigration Office (PIO), Narendra kumar Boodhram, et son équipe composée des officiers Sewsurn, Malloo et Jhubhoo.
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