La spirale de grève enclenchée par le cartel des syndicats de l'enseignement continue d'engloutir le volume de travail requis pour l'année et appelé quantum horaire. Celui-ci est estimé à 900 heures l'année scolaire mais nombreux sont les chefs d'établissement qui ont des appréhensions sur la suite de l'année. A en croire ces responsables d'école, ces grèves ne limitent pas la fréquentation de leur établissement ni la sollicitation des services utilitaires telles que l'eau et le courant électrique. Par conséquent, se désolent-ils, les factures dépassent même la moyenne de consommation en temps habituel.
Le mot d'ordre de grève décrété par les différentes organisations syndicales depuis trois mois affecte profondément les enseignements/apprentissages dans la région de Sédhiou. Mamadou Lamine Bodiang le directeur de l'école élémentaire Chérif Younouss Aïdara (ex-école II de Sédhiou) exprime une grande inquiétude sur la qualité et le volume des enseignements : « pour un quantum horaire de 900 heures recommandé par année scolaire, nous sommes très loin du compte normal. Et étant entendu que nous sommes dans une zone pluvieuse (dès le mois de juin-ndr), nous craignons fort une baisse drastique du niveau des élèves ».
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