Depuis un mois, une crise oppose le Syndicat national des enseignants-chercheurs du supérieur (SNECS) à l'une des organisations estudiantines, la Commission des affaires sociales et de l'ordre (Caso), une sorte de police sur le campus. Les enseignants étaient en grève pour protester contre l'agression d'un des leurs par des membres de la Caso. Le gouvernement, le syndicat des enseignants et le rectorat viennent de trouver un accord.
Le protocole d'accord qui a été signé vient de sceller le sort de cinq étudiants, exclus de l'université de Niamey, ainsi que de la Commission des affaires sociales et de l'ordre, la Caso. « Le gouvernement, le SNECS et le recteur ont convenu de la dissolution de la Commission des affaires sociales et de l'ordre, Caso, et de l'interdiction de la création de toute structure similaire par les étudiants », explique Mahaman Kabir Mahaman, le secrétaire général de la section SNECS de Niamey.
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