Beyrouth — Le 27 février, les autorités algériennes ont mis sous scellés les locaux de deux associations de défense des droits des femmes au motif qu'elles n'étaient pas enregistrées, a déclaré Human Rights Watch aujourd'hui. Les deux groupes ont été autorisés à rouvrir leurs portes « temporairement » le 5 mars.
Alors que les deux organisations s'étaient bien enregistrées légalement, l'une en 1989 et l'autre en 1996, les autorités avaient depuis exigé que les associations se réenregistrent, en vertu d'une loi de 2012, et refusé de leur redonner un statut légal, sans fournir d'explication. Selon la loi restrictive de 2012 portant sur les associations, les autorités algériennes ont toute latitude pour ne pas accorder de reconnaissance légale aux associations non gouvernementales, les maintenant ainsi dans un entre-deux juridique.
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