(Beyrouth) - Six militants politiques et des droits humains risquent des peines de prison pour une manifestation pacifique qui voulait soutenir un avocat défenseur des droits humains traduit en justice, a déclaré Human Rights Watch aujourd'hui. Les autorités algériennes devraient abandonner toutes les accusations contre ces six personnes avant la prochaine séance de leur procès, prévue le 20 mars 2018.
Les autorités ont arrêté les six hommes le 13 juillet 2016, alors qu'ils se préparaient à manifester au tribunal de Ghardaïa, où l'avocat, Salah Dabouz, devait être entendu. Libérés le jour même, ils ont pourtant été convoqués au tribunal en octobre 2017 et inculpés d'« incitation à attroupement non armé », d'atteinte à corps constitué et de non-respect d'une décision administrative. Ils sont libres en attendant leur procès.
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