Métier dévalorisé
Commençons par les entraîneurs. C'est un chapitre vaste et assez compliqué. Il y a une école tunisienne, ça c'est sûr, mais a-t-on de grands entraîneurs tunisiens ? Oui, et en ce moment, sont-ils majoritaires ? A notre avis, non. Ce n'est pas une question de titres gagnés, il y en a qui en ont gagné plein, mais qui travaillent avec des méthodes archaïques et refusent toute mise à niveau. Nos entraîneurs en général sont tombés dans le piège de l'argent facile : la majorité d'entre eux essayent d'influencer les médias pour faire le consultant ou pour paraître 6 fois par semaine pour dire n'importe quoi. Nos entraîneurs, au lieu de se recycler et de chercher les innovations et aider leurs clubs, s'engouffrent dans les petits problèmes de leurs clubs, oublient leurs fonctions techniques pour aider un président de club contre ses rivaux, collaborent avec certains agents de joueurs pour les recrutements (bien sûr contre des rétributions !), font des radios et des télés leur obsession pour se montrer à tort et à travers.
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