Les victimes qui ont été « stalkées » via les réseaux sociaux sont nombreuses. «Tout le monde peut être un « stalker » et victime de « stalk » sur les réseaux sociaux ! », estime Amira, fonctionnaire, la trentaine.
Elle avoue d'ailleurs qu'elle avait été tentée à maintes reprises de jeter un coup d'œil sur les profils de personnes qu'elle trouve intéressantes sur Facebook ou autres réseaux sociaux. « S'il s'agit simplement d'une question de curiosité, ce comportement est anodin, mais quand cela devient une obsession, dans ce cas là on peut parler de pathologie et de vraie « traque », explique-t-elle. Amira, qui a été surveillée, voire espionnée, par l'une de ses amies via le net, ajoute que le fait de fouiller dans les données personnelles d'une personne sur les réseaux sociaux dont l'objectif principal serait de mieux connaître cette personne, ses goûts, ses choix, ses idées ... n'est pas malsain. « Mais quand cela devient une sorte d'obsession, un désir de surveillance, d'espionnage dont le but serait de contrôler l'autre, il s'agirait plutôt d'un vilain défaut. C'est du voyeurisme !», s'insurge-t-elle.
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