Quand les signataires du Document de Carthage ont répondu, mardi dernier, à l'invitation du président de la République, Béji Caïd Essebsi, pour une rencontre de dialogue et de concertation (la troisième depuis la formation du gouvernement d'union nationale) sur «l'avenir du gouvernement Youssef Chahed», on attendait une réponse commune sur la question suivante : le chef du gouvernement va-t-il être acculé à accepter un remaniement de son équipe ministérielle comme l'exigeaient l'Ugtt et l'Utica ou les participants vont-ils réussir à s'entendre sur le maintien du gouvernement actuel jusqu'à la tenue des élections municipales prévues le 6 mai prochain comme le veulent Ennahdha et Nida Tounès ?
Finalement, le président de la République a écouté les approches, les analyses et les évaluations de tous les participants et a réaffirmé, dans une brève allocution, «la poursuite du consensus Ennahdha-Nida Tounès qui a épargné plusieurs catastrophes quoi qu'en disent les détracteurs de tous bords, y compris au sein des deux partis en question».
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