Tel un prophète, l'artiste burkinabè, Jumas Sandwidi, avait dit, à propos de la corruption et de la mal-gouvernance ambiantes qui sévissaient dans le pays à l'époque de Blaise Compaoré ceci : « Ouvrez les yeux, Monsieur le président, il y a la corruption. Si vous ne faites rien, le système tombera sur vous ». L'artiste ne pensait pas si bien dire.
Le système vermoulu a eu effectivement raison du président. Le sort peu glorieux qui a été celui de Blaise Compaoré, devrait inspirer Roch Marc Christian Kaboré de sorte à ce que les atteintes à la gouvernance, à défaut d'être éradiquées dans le pays, soient réduites au maximum. Et bien, les faits révèlent que les choses vont de mal en pis. Et ce qui se passe actuellement à la présidence, au nez et à la barbe du patron des lieux, en est une parfaite illustration.
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