Au Bénin, les autorités judiciaires montent au créneau face à la psychose qui gagne le pays. Depuis quelques jours, des images de crimes rituels circulent sur les réseaux sociaux. Des crimes qui sont attribués à ceux qu'on appelle les « gaïman », ces escrocs qui sévissent sur Internet, et qui auraient besoin d'un fétiche pour réussir leurs arnaques. Le parquet de Cotonou prévient : il poursuivra évidemment les auteurs et les complices d'homicides mais aussi ceux qui diffusent toutes ces informations.
Les images qui circulent sur WhatsApp et Facebook montrent des corps d'enfants, de femmes et d'hommes mutilés. Elles sont présentées comme des sacrifices humains pour un fétiche qui donne richesse et gloire. Un enregistrement faisant l'apologie des crimes rituels a aussi été largement diffusé.
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