Ces deux facteurs (état des routes et absence de visite) sont également à conjuguer avec un autre phénomène non moins dangereux ; il s'agit des voitures trafiquées, essentiellement au niveau du numéro de série du châssis avec quelque 2.000 cas par an. Et c'est justement au moment de la visite technique que la chose est découverte et l'Attt saisit alors les documents du véhicule concerné et transmet le dossier à la justice.
Pour y faire face, Jamel Bettaieb, P.-d.g. de l'Agence technique des transports terrestres, affirme que ses services entretiennent une coopération permanente avec les directions du ministère de l'Intérieur dans le but de s'attaquer aux sources en multipliant les patrouilles sur les routes. Mais ils ne sont pas au bout de leurs peines, puisque Jamel Bettaieb reconnaît l'existence, au voisinage-même de ses agences, de toutes sortes d'«intermédiaires» depuis le relâchement et le laxisme observés depuis 2011. Il existe également une coordination avec les patrouilles des agents de l'ordre à ce propos et ce phénomène est en régression.
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