Mal parti, juge l'Inai, à qui revient la responsabilité du suivi et du contrôle d'accessibilité à tout document demandé. Son président, M. Imed Hazgui, élu il y a huit mois, a justifié un tel bilan peu reluisant par le fait de ne pas encore s'habituer à s'informer et d'aller jusqu'au bout dans la quête des données à caractère public. Mais aussi par la récente naissance de son instance qui a du mal à subvenir à ses besoins en moyens matériels et humains.
Le staff des compétences auquel elle fait appel pour la gestion des requêtes des plaignants n'a pas encore pris ses fonctions. Pourtant, recense-t-il, une cinquantaine de recours lui sont, jusqu'ici, parvenus, depuis janvier dernier, date de démarrage effectif de l'Inai. Son conseil, déclare-t-il, statuera, aujourd'hui, sur le fond et la forme des plaintes déposées par des ayants-droit à l'information.
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