Au Togo, lasse de ne pas voir les lignes bouger dans le dialogue engagé sous la facilitation du médiateur ghanéen, l'opposition avait promis de renouer avec la rue pour mettre la pression sur le pouvoir de Faure Gnassingbé.
Les 11 et 12 avril 2018, elle n'a pas pu mettre sa menace à exécution, le pouvoir ayant mis en place un impressionnant dispositif sécuritaire très tôt le matin, pour empêcher tout regroupement, arguant du fait que « le gouvernement ne peut se rendre complice de la violation des recommandations du facilitateur en laissant les manifestations se faire ». Un argument qui ne vole pas haut, mais qui lui a servi de prétexte pour étouffer une manifestation qui avait, dans tous les cas, des chances d'être réprimée.
...