Les autorités sénégalaises doivent protéger le droit de manifester pacifiquement et veiller à ce que les forces de sécurité ne recourent pas à une force excessive lors des manifestations antigouvernementales prévues le 19 avril 2018 dans la capitale Dakar, a déclaré Amnesty International.
Militants et partis de l'opposition ont prévu de se rassembler devant le Parlement pour protester contre le projet de loi portant modification du Code électoral et de la Constitution qui, s’il est adopté, exigerait de tous les candidats à l'élection présidentielle de l'an prochain qu’ils recueillent les signatures de 1 % des électeurs enregistrés dans sept régions du pays, afin de valider leur candidature. Les autorités ont annoncé que la manifestation n'avait pas été autorisée pour plusieurs motifs, notamment en vertu d’un décret de 2011 interdisant tous les rassemblements dans les quartiers du centre ville.
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