Depuis le début du mois d'avril, l'Hôtel de Ville de Kinshasa avait exigé aux usagers de la route de procéder au contrôle technique de leurs véhicules. Les camions doivent payer 94 USD, les minibus 83 USD, les voitures et motos 72 USD aux endroits indiqués par l'Hôtel de ville de Kinshasa.
Du coup, les automobilistes n'ayant pas observé cette règle, se contentent de garder leurs véhicules loin de la voirie urbaine de peur d'être arrêtés. Cette situation est venue aggraver les difficultés de transport que connaissent les Kinois depuis toujours. Grave est de constater qu'à Kinshasa tous les services s'invitent dans la régulation de la circulation routière. Les éléments de la Police Nationale Congolaise, PNC, ceux de la Police de Circulation Routière et même les agents de l'ordre en tenue civile, communément appelés "Bureau 2". Certains de ces agents -les PCR omis- se mêleraient dans le service qui n'est pas le leur, n'ont aucun autre objectif que de se trouver ce qu'ils appellent "Madesu ya Bana", dans le jargon kinois, comme pour dire trouver de quoi nourrir les enfants.
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