Au Nigeria, la polémique enfle sur le sort des 112 filles de Chibok toujours captives de Boko Haram. Le week-end dernier, des commémorations étaient organisées à Abuja, à Yola et à Lagos pour marquer les quatre ans de leur enlèvement. Depuis, plusieurs appels se succèdent pour exiger des preuves de vie des lycéennes.
Tout est parti d'un tweet diffusé le jour des commémorations de l'enlèvement des lycéennes de Chibok. Un message signé d'Ahmad Salkida, qui couvre la crise dans le Nord-Est depuis une dizaine d'années et qui fait partie des rares personnes à avoir suivi de près les négociations sur la libération de certaines lycéennes.
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