La rencontre va réunir environ deux cents pays, le 30 avril en Allemagne, en vue de graver le texte dans le marbre. Il s'agit d'une première étape d'une année cruciale dans la lutte contre le dérèglement climatique, malgré la réticence affichée des Etats-Unis.
L'accord de Paris, rappelons-le, vise à contenir le réchauffement mondial sous les 2°C, voire 1,5°C, par rapport à l'ère préindustrielle. Malheureusement, les engagements de réduction d'émissions de gaz à effet de serre pris jusqu'à présent par les Etats signataires conduiraient à un monde à +3°C. Or, selon un projet de rapport du Groupe des experts climat des Nations unies (Giec), dans les conditions actuelles, le monde atteindrait déjà +1,5°C, d'ici à 2040. Ce qui, d'après eux, est « extrêmement improbable » de ne pas dépasser 1,5°C sans transformations drastiques et immédiates.
...