La sphère politique gabonaise est divisée après la décision inattendue de la Cour constitutionnelle, réputée pour être acquise à la majorité présidentielle, mais qui a exigé lundi 30 avril la démission du Premier ministre Emmanuel Issoze Ngondet et de son gouvernement, ainsi que la fin des pouvoirs de l'Assemblée nationale. Un choix justifié par le fait que les élections législatives auraient dû se tenir, au plus tard, le 30 avril 2018. Ce qui n'a pas été le cas.
D'ici la tenue des législatives, ce sont les sénateurs qui se chargeront de légiférer à la place des députés. Quant à l'actuel gouvernement, il sera remplacé par un nouveau, nommé intégralement par le président Ali Bongo.
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