Afrique du Nord: La communauté internationale divisée sur le processus électoral libyen

L'attaque suicide revendiquée par le groupe jihadiste Etat islamique contre la Haute commission électorale libyenne, mercredi 2 mai à Tripoli a visé un symbole fort du processus électoral, de l'unité de la Libye et de sa stabilité. La France, officiellement, soutient le gouvernement de Sarraj à Tripoli mais Paris est en fait proche du Caire et du maréchal Haftar et veut une présidentielle dans le pays avant fin 2018. De leurs côtés, l'Algérie, l'Italie, l'Union africaine se veulent pragmatiques. L'élection peut se tenir en 2019. La communauté internationale est, en fait, divisée.

Le 29 avril, au Caire, Abdel Fattah al-Sissi et Jean-Yves Le Drian l'ont affirmé : « Il faut accélérer la tenue d'élections en Libye avant la fin 2018 ». Pour le politologue Jalel Harchaoui, Jean Yves Le Drian veut aller vite et faire du sommet de La Celle-Saint-Cloud, près de Paris, de décembre 2017, sur le terrorisme, une réussite. Selon lui, aller vite serait sans nul doute bâcler le dialogue inter libyen.

...

AllAfrica publie environ 400 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.