Les actes attentatoires à la démocratie sont devenus tellement nombreux au Burundi sous Pierre Nkurunziza que le fait de les évoquer et de les traiter, s'apparente à un non- événement. Un de ces actes est celui qui se déroule aujourd'hui 17 mai 2018, c'est-à-dire le référendum constitutionnel. Le nouveau texte concocté par le dictateur, est tout simplement un enterrement de première classe, de l'ensemble des valeurs liées à la démocratie.
Et pour cause. Les réformes voulues par le maître absolu du Burundi transforment le quinquennat en septennat, élargissent considérablement le pouvoir du président, permettent à Nkurunziza de se maintenir au pouvoir jusqu'en 2034 et instaurent un cadre juridique favorable à la répression et à l'impunité des forces de sécurité.
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