L'Ugtt refuse catégoriquement les privatisations, alors que Youssef Chahed insiste sur la nécessité d'y recourir peu ou prou d'une manière ou d'une autre, y compris en dynamisant l'outil des PPP ou en poussant la restructuration dans de nouvelles limites que la centrale syndicale finirait par avaliser.
La centrale syndicale préconise exclusivement d'«aller prendre l'argent là où il se trouve», c'est à dire auprès du secteur informel, des fraudeurs et des mafias de la contrebande, et il est probable que les dernières réunions de Carthage et celle prévue aujourd'hui aient fixé des modalités capables de faire payer concrètement une partie des récalcitrants vis-à-vis de la douane et du fisc, en attendant des législations plus conséquentes et efficaces.
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