Les Nations unies appellent le Soudan du Sud à mettre les intérêts de sa population en premier, alors que les belligérants du conflit sont réunis à Addis Abeba depuis jeudi pour de nouvelle négociations. Des négociations sous l'égide de l'organisation régionale l'Igad pour raviver un accord de paix, conclues il y a trois ans entre le président Salva Kiir et son ex-vice-président Riek Machar, aujourd'hui en exil. La communauté internationale s'impatience face à ce conflit qui s'éternise et une crise humanitaire catastrophique.
L'organisation régionale Igad a donné cinq jours aux belligérants du conflit sud-soudanais pour signer un accord de paix. « Il faut respecter l'accord de cessez-le-feu », a mis en garde le ministre éthiopien des Affaires étrangères, à l'ouverture des pourparlers. « Je vous rappelle que vous l'avez tous signé, a-t-il ajouté. Nous ne tolèrerons plus de violation de cet accord. » La communauté internationale perd patience.
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