En termes de recouvrement, l'effort supplémentaire attendu en 2018 en sus de la performance de 2017 est de 119,72 milliards de francs CFA. A priori, ces objectifs peuvent paraître difficiles à atteindre surtout, lorsque l'on considère certains facteurs récurrents cités par le premier responsable de la douane burkinabè. Il s'agit notamment du faible accroissement du volume des importations d'une année à l'autre ; de la fiscalité douanière régie par le Tarif extérieur commun (TEC) Cedeao et de la dépense fiscale de plus en plus importante.
Alors, pour atteindre les objectifs fixés, la douane burkinabè devra faire preuve d'imagination pour améliorer le recouvrement des recettes. Pour ce faire, Adama Sawadogo estime donc qu'il s'agira pour l'administration douanière, de renforcer la lutte contre la fraude et d'introduire des réformes allant dans le sens de la modernisation et de la simplification des procédures de dédouanement.
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