Dans le patio de l'Institut français de Tunisie, un espace quadri frontal illuminé par de belles lanternes multicolores suspendues. Les spectateurs venus nombreux partageaient une belle soirée à la belle étoile. Le «Prince» de la danse populaire faisait son entrée accompagné d'un trio de «mzéoudia».
Il interprétait «El Kobbania» à travers lequel Rochdi s'interroge sur la condition de la danse populaire et contemporaine en Tunisie et tente de porter un «regard socioculturel» sur cette mise en question. Rochdi enchaîne les tableaux, bouge avec une sorte de fraîcheur et de dynamisme qui enlève la flèche à toute critique potentielle. Au rythme du bendir, de la chakwa (cornemuse) et du tambour, il nous livre une danse touchante, envoûtante et séduisante.
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