A quelque deux mois de la présidentielle malienne prévue pour le 29 juillet prochain, la candidature du président sortant, Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), portée par une coalition de 70 partis politiques, a pourtant provoqué une guerre de chiffonniers au sein de l'Alliance pour la démocratie (Adéma), une des plus grandes formations dans le paysage politique malien.
Le principal potentiel candidat à la candidature, Dioncounda Traoré, refusant d'être dans les starting blocks pour défier le candidat sortant, les caciques de l'Adéma ont trouvé bon prétexte pour se faire hara-kiri. Pendant que certains demandent la désignation d'un autre candidat pour la conquête du palais de Koulouba, d'autres ont plutôt opté pour un « soutien négocié » à IBK dès le premier tour.
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