En près de sept ans, sept chefs ont chapeauté quatorze gouvernements. Et pour quel bilan? Une scène politique minée par les divisions et les calculs de la politique politicienne. Laquelle politique politicienne privilégie les intérêts personnels et des partis aux dépens de ceux de la patrie et de la nation. S'y ajoutent, par conséquent, une économie à genoux, une corruption galopante, un peuple désespéré et ne sachant plus à quel saint se vouer et des horizons «sombres».
Plutôt que des calmants et antispasmodiques, la Tunisie a aujourd'hui besoin de vraies réformes. Des réformes si difficiles que d'aucuns estiment qu'il faut une révolution pour y parvenir. Il faut des réformes pour ce qui est du régime politique semi-parlementaire initié au lendemain de la révolution de 2010-201. Un régime politique qui s'est avéré, jusque-là, inefficace. Si bien qu'il se veut à l'origine de tous les blocages.
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