En d'autres termes, demain on saura si le président Béji Caïd Essebsi cédera aux demandes-caprices de l'Ugtt qui nous surprend quotidiennement par ses exigences qui vont jusqu'à nous définir «les capacités physiques du candidat au palais de La Kasbah» que Noureddine Taboubi et ses lieutenants à la place Mohamed-Ali soutiennent ou considèrent comme répondant à leurs conditions, dont en premier lieu maintenir en activité les entreprises publiques qui perdent annuellement des milliers de millions de dinars.
Demain, on aura l'occasion de découvrir si le président Caïd Essebsi, vers qui tous les regards sont tournés ces derniers jours va, enfin, lâcher Youssef Chahed «le plus jeune chef de gouvernement que la Tunisie ait jamais connu dans son histoire», et accepter de lui trouver un remplaçant «évitant ainsi, comme le soulignent plusieurs observateurs, au pays de s'enliser dans une confrontation avec la centrale syndicale ouvrière dont personne ne pourra prévoir l'issue d'autant plus que le chef de l'Etat a déjà insisté, à plusieurs reprises, sur le rôle agissant que l'Ugtt se doit de jouer dans l'aboutissement de l'expérience de la transition démocratique».
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