Le compte à rebours pour la présidentielle au Mali, a pratiquement commencé, et le moins que l'on puisse dire, c'est que les préparatifs de ce grand rendez-vous se passent dans un climat de grandes tensions entre la majorité et l'opposition. A titre d'illustration, l'on peut évoquer les violences du 2 juin dernier.
En effet, ce jour-là, les forces de l'ordre ont sévi, selon le gouvernement, contre une manifestation non autorisée d'une coalition de partis politiques d'opposition. Le bilan de la répression fait état de plus de 25 personnes blessées. Il faut rappeler que les opposants ont motivé leur marche pour exiger la transparence du scrutin présidentiel de juillet prochain d'une part et de l'autre, dénoncer ce qu'ils appellent l'accaparement des médias d'Etat par le camp présidentiel. Soumaïla Cissé, le patron de l'opposition, avait attaqué au vitriol cet état de fait. Et tout laisse croire que sa colère n'est pas, pour le moment, retombée.
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