24 ans après le génocide de 1994 et les tensions politiques et diplomatiques, les relations entre Kigali et Paris amorcent un retour à la normale. Un travail de normalisation auquel Macron et Kagamé œuvrent ensemble, de manière pragmatique, un quart de siècle plus tard.
Dans la corbeille de la réconciliation, Macron s'est engagé à soutenir haut et fort la candidature à la tête de l'Organisation internationale de la Francophonie (Oif) de l'actuelle ministre rwandaise des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo. Le génocide avait fait 800.000 morts, selon l'Onu, essentiellement dans la minorité tutsi et des Hutu modérés. Des tueries dont Paul Kagamé avait accusé l'État français d'être un des acteurs pour avoir soutenu le pouvoir hutu génocidaire de l'époque.
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