Il nous revient de différents côtés que les reports successifs du Festival panafricain de musique, le très célèbre Fespam, pourraient bien, à brève échéance, signer son arrêt de mort. Ou, plus exactement, conduire l'Union africaine à en confier la réalisation à un autre pays que le Congo puisque celui-ci s'avère incapable de respecter le calendrier fixé dès l'origine de cette belle manifestation artistique et culturelle qui prévoyait sa tenue tous les deux ans.
Ayant tiré à plusieurs reprises la sonnette d'alarme ces derniers mois sur le danger que font courir les retards ainsi accumulés, nous sommes bien placés aujourd'hui pour plaider avec force le maintien en vie de cette institution et son positionnement au Congo. Imagine-t-on, en effet, les effets destructeurs qu'aurait sur l'image du pays la localisation en un autre lieu que Brazzaville de ce rendez-vous musical prestigieux vers lequel affluent les plus grands artistes africains ?
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