Le rêve des Lions de l'Atlas n'aura duré que le temps d'un feu de paille. C'est le moins que l'on puisse dire. Car dès la 4e minute du match, le quintuple ballon d'or, Cristiano Ronaldo qui, fidèle à sa réputation, a constitué à lui seul un danger permanent, a douché les espoirs du Onze marocain et de leurs 40 000 supporters qui avaient fait le déplacement du stade, en marquant de la tête son 4e but de la compétition. Malgré leurs ruades et autres rugissements, les Lions de l'Atlas, pris à la gorge, ne sont pas parvenus à desserrer l'étreinte de la sélection portugaise, manquant ainsi de rééditer l'exploit de 1986 où ils l'avaient emporté par le score de 3 buts à 2.
Malgré cette courte défaite qui les renvoie à la maison à la suite des Pharaons d'Egypte, les Marocains n'ont pas démérité. Ils ont chèrement vendu leur peau en livrant un match sérieux, courageux et très intense aux plans tactique, technique voire émotionnel. Mais comme on le dit, « la plus belle femme du monde ne peut donner que ce qu'elle a ». L'adversaire était redoutable et l'équation était d'autant plus difficile à résoudre que l'équipe du Royaume chérifien devait contrer les ambitions d'un Ronaldo qui, surfant sur le toit du monde footballistique, était décidé à faire péter tous les records de la Coupe du monde et il bénéficiait, pour ce faire, de la complicité d'une équipe qui ne jouait que pour lui.
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