Pourquoi Noureddine Taboubi, secrétaire général de l'Ugtt, poursuit-il, contre vents et marées, ses consultations avec les responsables des partis politiques et des organisations nationales dans le but de les convaincre de s'aligner sur la position de la Centrale syndicale ouvrière appelant à la révocation pure et simple du chef du gouvernement et à la formation d'une nouvelle équipe ministérielle qui aura à mettre à exécution les 63 points ou mesures concoctés par les experts pour le Document de Carthage II ?
La question s'impose d'autant plus que beaucoup d'observateurs n'ont pas hésité à affirmer que désormais et face au silence qu'observe le palais de Carthage, le sort de Youssef Chahed et de son équipe ministérielle se décidera à la place Mohamed-Ali dans la mesure où on est pratiquement convaincu qu'au palais du Bardo, il n'est pas acquis qu'on puisse collecter les signatures nécessaires pour soumettre une motion de censure à l'encontre de Youssef Chahed ou arriver à convaincre 109 députés de lui retirer leur confiance au cas où le président de la République demanderait qu'on lui accorde de nouveau la confiance.
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