La rencontre, le 2 juillet, avec le Premier ministre n'a pas permis de mettre un terme aux contestations qui durent depuis plus de deux mois. Les cours dans les écoles primaires, collèges et lycées publics de la capitale et des grandes villes du pays sont très perturbés. Certains établissements sont même fermés. Les professeurs qui estiment être les fonctionnaires les plus mal payés du pays, demandent, entre autre, une indemnité spéciale de 100 000 ariary par mois (environ 25 euros). Ils se sont rassemblés, vendredi 6 juillet, au Lycée Moderne d'Ampefiloha, au cœur de la capitale.
Dans la salle de réunion du lycée, environ 200 enseignants assistent aux discours des leaders syndicaux. José Rakotoarinosy est professeurs de français. Il gagne 600 000 ariary par mois, environ 160 euros, mais ce sont surtout ses conditions de travail qui l'ont fait descendre dans la rue.
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