Frédéric Beigbeder s'est gouré. Les histoires d'amour ne durent jamais trois ans. En tout cas, pas de ce côté-ci de la Méditerranée. En réalité, dans le microcosme footballistique marocain, elles ne durent jamais autant que prévu, et le tout récent départ, aussi surprenant qu'inattendu, de Benzarti, huit mois après s'être installé sur le banc wydadi, alimente plus que jamais cette thèse.
Séduit par le poste de sélectionneur national de la Tunisie, suite au départ de son compatriote Nabil Maaloul, Faouzi Benzarti n'a pas hésité un instant au moment de plier les gaules, direction le pays. Néanmoins, si les histoires d'amour finissent mal en général, celle qui le liait au champion d'Afrique en titre s'est achevée en toute sobriété. Mais a contrario, cet exode crée plusieurs zones d'ombre que la direction du WAC va devoir éclairer sans plus attendre.
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