Alger — Les gouvernements en quête de croissance économique investissent depuis longtemps dans les infrastructures mais négligent souvent leurs ressources humaines, d'où ce "déficit en capital humain", a fait constater la Banque mondiale dans un rapport publié sur son site web.
"Ces gouvernements préfèrent investir dans le capital physique : routes, ponts, aéroports et autres infrastructures. Mais ils négligent souvent leurs ressources humaines, en partie parce que les retombées de ces investissements mettent plus de temps à se matérialiser et sont difficiles à mesurer", a noté le président du Groupe de la Banque mondiale, Jim Yong Kim, dans la revue Foreign Affairs, citée dans ce rapport. "Faute d'investir dans les ressources humaines, les pays pauvres restent confrontés à des défis impressionnants en termes d'éducation et de progrès", prévient l'institution de Bretton Woods.
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