Aux Comores, suite à l'agression d'un militaire dans un bureau de vote lors du référendum constitutionnel du 30 juillet, la pression s'est intensifiée sur les membres des médias et contre une journaliste en particulier. L'accusant publiquement, entre autres, d'être arrivée « trop tôt » sur les lieux du crime, les autorités ont évoqué la possibilité de porter plainte contre elle pour complicité. Un comité de soutien s'est créé dans l'océan Indien, les organisations internationales sont vent debout pour défendre la liberté de la presse aux Comores.
Un bureau de vote saccagé et quelques gouttes de sang au sol, voilà ce que montre la vidéo de Faïza Soulé, publiée en direct sur le réseau social le plus utilisé des Comoriens, le 30 juillet. Arrivée quelques minutes après qu'un militaire se soit fait trancher la main, la journaliste a relayé l'information.
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