Saisi par la panique en se faisant dépasser, un livreur roulant à moto s'est retrouvé sous le châssis d'un camion. La victime opérait dans la vente en ligne.
Une scène à fendre le cœur. Un livreur a trouvé une mort brutale sur la ligne droite du Marais Masay dans la matinée d'hier. Le défunt était âgé d'une trentaine d'années. Opérant dans la vente en ligne selon les personnes interrogées, il allait faire une livraison lorsque la mort l'a happé. Le malheureux roulait à moto.
Le trentenaire a été tué sur le coup. Les chaussures qu'il allait livrer étaient encore sur lui lorsque la police a fait le constat. Selon les informations recueillies sur place, il roulait sur le côté droit de la chaussée lorsqu'un véhicule l'a doublé. Emporté par la panique, il est tombé de son deux roues pour se retrouver sous le camion de chantier. Le malheureux portait un casque de protection.
Dans sa chute mortelle, celui-ci n'a pas néanmoins suffi à le protéger à la mort. De visu, le casque était encore en un seul morceau. Néanmoins, des blessures au visage ont été relevées sur la victime.
Sur le coup
Apparemment, un violent choc à la tête lorsqu'il s'est cogné sur l'asphalte lui a été fatal. Le poids lourd impliqué dans l'accident était immobilisé sur les lieux du drame. Entre-temps, des policiers du commissariat d'Analamahitsy se sont dépêchés sur place pour régler la circulation. Des enquêteurs de la brigade des accidents auprès du commissariat central d'Antananarivo se sont également rendus sur les lieux.
Sitôt informés de l'accident, les sapeurs-pompiers ont envoyé à la rescousse un véhicule de secours et d'assistance aux victimes. Le motard ayant déjà rendu l' âme, les secouristes ne pouvaient pas faire grand-chose. Au final, c'est le Bureau Municipal d'Hygiène (BMH) qui a envoyé à la rescousse un corbillard pour récupérer le corps et l'emmener à la morgue du Centre Hospitalier Universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona. Les proches du défunt se sont rendus à la morgue de l'hôpital d'Ampefiloha hier pour faire les identifications. Le police a pour sa part émis un réquisitoire et une autopsie sera pratiquée ce jour sur la dépouille avant que la famille de la victime ne puisse l'emmener pour les funérailles.