Luanda — Plus de cinq millions cinq cent mille personnes ont enregistré leur naissance, dans le cadre de la campagne de massification en cours dans le pays depuis 2014, a annoncé mardi le ministère de la Justice et des Droits de l'Homme (MJDH).
Sur les neuf millions sans aucun document légal, selon le recensement général de la population de 2014, jusqu'à la fin du mois dernier, cinq millions 602 mille 837 citoyens ont reçu les documents respectifs.
C'est ce qu'a informé le chef du Département des statistiques de l'état civil de la Direction nationale de l'identification, de l'enregistrement et des notaires, Israel Nambi, dans l'émission Grande Intrevista de la Télévision publique d'Angola (TPA).
Il a expliqué que l'objectif de neuf millions, d'ici septembre de cette année, est réalisable et que tout est fait pour se conformer aux décisions prises, ajoutant que l'obtention de la citoyenneté est un droit humain fondamental et un devoir de l'État d'accorder une identité juridique à chacun.
L'enregistrement des naissances est un exercice permanent, a-t-il reconnu, soulignant toutefois que pour diverses raisons de nombreuses personnes ne l'ont pas fait, d'où l'existence de ce programme de massification, qui doit s'achever en septembre prochain.
Enregistrement à la naissance
Israel Nambi a informé qu'il est normal que les personnes soient enregistrées dès leur naissance et que, pour garantir cet exercice, le MJDH a mis en place 104 postes d'enregistrement dans les maternités du pays, avec une tendance à augmenter ce nombre.
Il a rappelé que le programme "Nascer com registo" (Naître avec enregistrément), qui vise à installer des postes d'enregistrement des naissances dans les maternités, a été interrompu en raison du Covid-19, mais a déjà été réactivé.
Enregistrement des décès
La source a fait savoir que les données statistiques officielles pour 2021 font état de 21 000 décès enregistrés sur l'ensemble du territoire national.
Il a admis que dans certaines parties du pays, les gens, pour des raisons ancestrales, ne signalent pas les décès aux autorités compétentes, et pour cette raison et d'autres, les chiffres officiels ne sont plus réels.