Maroc: Réunion sur le dérèglement climatique, la paix et la sécurité en Afrique

L'UA plaide pour le recensement et l'enregistrement des réfugiés et des personnes déplacés victimes du changement climatique

L' Union africaine (UA) a plaidé pour la protection, le recensement et l'enregistrement des réfugiés et des personnes déplacés victimes du changement climatique en Afrique. Dans un communiqué publié mercredi ayant sanctionné la réunion tenue le 21 avril sur le dérèglement climatique, la paix et la sécurité en Afrique, avec la participation du Maroc, le Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l'UA qui a réaffirmé que les déplacements liés au climat sont devenus un problème aigu qui exacerbe les tensions locales, ainsi que la traite des êtres humains et l'exploitation des enfants ", a " à cet égard, demandé l'accélération de la mise en œuvre de la Décision 718 de la Conférence, adoptée lors de la 32ème Session ordinaire de la Conférence en 2019, qui demandait à la Commission d'assurer la protection, le recensement et l'enregistrement des réfugiés et des personnes déplacées en interne, ainsi que la protection de leurs droits fondamentaux".

Le Maroc qui siège au CPS de l'UA pour un second mandat de trois ans, avait appelé lors de cette réunion au recensement et l'enregistrement des réfugiés et des personnes déplacés victimes du changement climatique en Afrique, et à leur protection de toute sorte d'exploitation. L'Ambassadeur représentant Permanent du Royaume auprès de l'UA et de la CEA-ONU, Mohamed Arrouchi, avait noté avec préoccupation les impacts disproportionnés croissants du changement climatique sur l'Afrique et les défis posés au développement socio-économique du continent, rappelle-t-on. Tout en rappelant le nombre des réfugiés susceptible d'atteindre 250 millions de personnes à cause du changement climatique, l'Ambassadeur Représentant Permanent du Royaume auprès de l'UA et de la CEA-ONU avait appelé à la mise en œuvre des décisions pertinentes de la conférence qui demandent à la Commission d'assurer le caractère civil des camps, la protection, le recensement et l'enregistrement des réfugiés et des personnes déplacées et leur protection contre toute forme d'exploitation.

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Par ailleurs, l'Union africaine encourage les 54 Etats membres de l'organisation panafricaine à continuer à soutenir et à faciliter le travail des Commissions africaines sur le climat établies lors de la COP22 qui s'est tenue à Marrakech en 2016 pour diriger la mise en œuvre de l'Accord de Paris. Dans son communiqué, le CPS de l'UA "encourage les Etats membres à continuer à soutenir et à faciliter le travail des Commissions africaines sur le climat établies lors de la COP22 qui s'est tenue à Marrakech en 2016".

Le CPS de l'UA "encourage les Etats membres à continuer à soutenir et à faciliter le travail des Commissions africaines sur le climat établies lors de la COP22 qui s'est tenue à Marrakech, au Royaume du Maroc, en 2016 pour diriger la mise en œuvre de l'Accord de Paris, à savoir la Commission insulaire sur le climat, présidée par S.E. le Président Wavel Ramkalawan de la République des Seychelles; la Commission du Bassin du Congo, présidée par S.E. le Président Denis Sassou Nguesso de la République du Congo; ainsi que la Commission Climat du Sahel, présidée par S.E. le Président Muhamed Bazoum de la République du Niger; ainsi que de veiller à ce que ces Commissions renforcent leur collaboration avec la Commission de l'UA", lit-on dans ce communiqué.

Le Conseil a également souligné la nécessité pour les Etats membres et les Communautés économiques régionales et les Mécanismes régionaux (CER/MR) de partager les expériences, les enseignements et les meilleures pratiques en matière de lutte contre les effets néfastes du dérèglement climatique, ainsi que de développer des synergies plus efficaces entre les entités locales, nationales, régionales et continentales concernées, afin de garantir une meilleure coordination des efforts visant à atténuer les effets néfastes du dérèglement climatique.

Le CPS de l'UA a en outre souligné l'importance de la mise en œuvre de l'Accord de Paris sur le dérèglement climatique et le cadre de Sendai pour la réduction des risques de catastrophe, demandant aux pays africains de s'associer au secteur privé, aux Organisations non gouvernementales (ONG) et aux Organisations de la société civile pour mettre en place des capacités nationales efficaces de résistance au dérèglement climatique, notamment dans le domaine de l'agriculture et pour développer des infrastructures intelligentes sur le plan climatique.

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