Au Congo-Brazzaville, le gouvernement a fixé jeudi, en conseil des ministres, la date des élections législatives et locales au 10 juillet 2022. Les législatives sont un scrutin à deux tours.
Mais, la date du second tour reste à déterminer. D'ores et déjà, la majorité et la principale formation de l'opposition entendent prendre part à ces scrutins, tandis qu'une partie de l'opposition envisage de les boycotter.
Certains partis politiques étaient déjà dans les tractations avant même l'annonce officielle de la date des scrutins. Première formation de la majorité, le Parti congolais du travail (PCT) du président Denis Sassou Nguesso a déjà investi l'essentiel de ses candidats. Le PCT compte 92 députés sur 151 dans l'assemblée sortante.
Unique parti d'opposition disposant d'un groupe parlementaire dans la chambre basse du parlement, l'Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS) sera également de la partie. Bien que minée par des dissensions internes depuis la disparition de son leader Guy-Brice Parfait Kolélas - disparition survenue au lendemain de la présidentielle de 2021 - l'Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki) compte y prendre part.
Une partie de l'opposition prête à boycotter
Ce qui n'est pas le cas d'autres formations politiques telles l'Alliance pour la République et la démocratie de l'opposant Mathias Dzon, et la Fédération de l'opposition congolaise de Clément Miérassa. Ces deux plateformes qui estiment que ces élections sont jouées d'avance sont partisanes du boycott.