Luanda — L'augmentation des taux de pauvreté et de chômage entraîne une pression systématique sur les ressources environnementales, a déclaré lundi, à Abidjan, en Côte d'Ivoire, le ministre angolais de la Culture, du Tourisme et de l'Environnement, Filipe Zau.
Le ministre a fait cette déclaration lors de son allocution à la réunion des Nations Unies sur la conversion à la lutte contre la désertification (UNCCD), au nom du Président de la République, João Lourenço.
Il a souligné qu'au niveau planétaire, il y avait un nombre croissant de personnes qui dépendaient de ces ressources, ce qui compromettait l'éducation et les initiatives pour le développement durable.
Filipe Zau a déclaré que le concept de développement, quand on envisage le progrès humain, partout dans le monde et même dans un avenir lointain, est devenu un objectif à atteindre par tous les pays.
Les faibles précipitations qui ont touché les régions du sud du continent africain et l'Angola ont causé des dommages économiques et sociaux estimés à des millions de dollars, rendant ainsi la vie difficile aux communautés agricoles et pastorales, dans un contexte de transhumance, a-t-il rappelé.
Dans ce contexte, a-t-il noté, il est devenu nécessaire de renforcer la résilience climatique et de lever des fonds pour gérer les impacts causés par la sécheresse.
Pour le ministre, la pertinence de la question de la sécheresse dans les pays africains a été minimisée, car l'UNCCD a eu des difficultés à adopter des politiques concrètes visant spécifiquement la sécheresse, par opposition à la lutte contre la désertification et à l'inversion de la dégradation des terres.
Il a souligné que l'Angola était fortement attaché à la convention, mais que le principal défi reconnu pour sa mise en œuvre était lié à la disponibilité des ressources financières, humaines et technologiques.
Il a averti que seul le sens des responsabilités des États, en partenariat étroit avec la société civile et les agences internationales, que les générations jeunes et adultes pouvaient garantir la survie de la planète et une meilleure qualité de vie pour les générations à venir.
Le gouvernant a exprimé le vœu que les objectifs de la réunion soient pleinement atteints, compte tenu de l'urgence de devenir des mesures urgentes et adéquates, à travers la mise en œuvre d'un instrument juridiquement sur le fléau de la sécheresse.