Prévenir vaut mieux guérir.
Contre l'épidémie de variole du singe qui se propage en Europe et dans certains pays africains, les autorités sanitaires togolaises se lancent déjà dans un système de riposte afin d'endiguer le mal qui gagne de l'espace.
Pour ne pas donner toit à cette Maladie infectieuse émergente causée par un virus transmis par des animaux infectés (Monkeypox), les hommes de la santé se sont réunis cette semaine dans le but d'actualiser les connaissances sur cette maladie et définir les stratégies à adopter, en cas de détection sur le territoire.
"Lorsque dans votre entourage, une personne présente une maladie éruptive de type cutané, il faut rapidement alerter les structures sanitaires qui pourront diriger la personne vers les centres d'investigation appropriés pour éviter que d'éventuels cas ne traînent à la maison", exhorte coordonnateur des soins au CHR Lomé-Commune, le professeur Ihou Wateba, qui pense que l'une des clés sera la réactivité de la prise en charge.
D'après les dits de l'OMS, la variole du singe peut se propager d'une personne à l'autre. Elle se caractérise principalement par de la fièvre, des maux de tête, un gonflement des ganglions et l'apparition de boutons sur tout le corps.